Note de l’éditeur :
Un roman haletant où Kim Kiyeong, agent secret nord-coréen, a 24 heures pour faire basculer sa vie, mais de quel côté ?
Il a vingt-quatre heures pour se décider, vingt-quatre heures dont chacune forme un chapitre du livre, en un compte à rebours où le temps s’accélère, comme si c’était sa dernière journée à vivre. Tandis qu’il retrouve ses réflexes d’agent secret, filé, épié, surveillé, Kiyeong fait un retour sur son passé, les choix et les hasards qui l’ont amené jusque-là, la fidélité et la trahison à soi-même, à ses idéaux de jeunesse.
L’Empire des lumières est un roman où la nécessité de penser sa vie et la société où elle se déroule devient une urgence, une question de vie et de mort. Et c’est un roman riche et fascinant car, à la fois, il nous propose une lecture très éclairante et critique des vingt dernières années de la Corée du Sud et du Nord, et il nous attache passionnément au destin d’un homme qui voulait changer le monde et découvre que c’est le contraire qui est arrivé.
Kim Young-ha, un des romanciers les plus brillants de la nouvelle génération sud-coréenne, a passé une partie de son enfance dans la zone démilitarisée qui borde la frontière avec la Corée du Nord. Pour écrire L’Empire des lumières, il a rencontré plusieurs réfugiés nord-coréens qui lui ont fourni beaucoup d’informations sur le régime de Pyongyang. Mais il dit que son roman est né d’une phrase de Paul Valéry : « Tantôt je pense, tantôt je suis. » Cette phrase trouve un écho dans celles que prononce l’agent secret : « Je croyais que tous les gens aimaient comme moi réfléchir à des choses abstraites. Mais en réalité, tout ce qu’ils veulent, c’est survivre. »
Site de l’éditeur : http://www.editions-picquier.fr/catalogue/fiche.donut?id=603&cid=