Un crépuscule de printemps.
En suivant mes pieds, au rythme de Soha, “Serre-moi fort”, je suis allé à la rencontre des parcs au nord de Séoul, là où seuls les Coréens vont. Ces lieux presque secrets, recèlent des trésors pour tout photographe.
Il n’y a ici que des images, mais vous devez imaginer, une mère et sa fille discuter sous la brise fraîche d’un crépuscule de printemps. Les enfants, tenant la place des marches en bois, se plaisent à faire quelque chose de leur âge : n’importe quoi!
Le ballon roule vers moi, un jonglage plus tard… j’entends un :
“Waouh adjoshi trop cool”
“Monsieur”… arf.
A ma droite, une ajuma équipée d’un nikon pro, mitraille, vise, ajuste et tire en rafale. Peut-être se prépare-t-elle à la prochaine guerre.
Ce lieu semble tellement en paix, qu’il me semble, que même en cas de guerre, les feuilles de cerisiers voleront sous les rires des enfants, des mots attachants d’une fille à sa mère enlacées, et d’une ajuma artiste.
R.
