Étude des tribus du nord de la péninsule

L’origine des coréens, en théorie et sur base des études actuelles, serait donc les Yemaek tandis que les Suksin auraient été un groupe ethnique, ancêtre des Malgal  말갈, peuplant les provinces actuelles de Jilin et de Heilongjian (en Chine). Dans l’histoire, les Malgal avaient des liens très forts avec le Goguryeo, ce qui a eu pour conséquence une mixité culturelle, linguistique et sociale. Par exemple, en 696, les Baishan Mohe白山部s’allient à Dae Jungsang대중상et font renaître le Goguryeo par l’établissement du Grand Etat de Jin대진국. La tribu la plus puissante était celle des Heishui黑水 ou Heuksu Malgal흑수말갈 (ancêtres des Mandchous ayant gouverné la Chine sous l’appellation dynastie des Qing du 17è siècle au 20è siècle). Quant aux toungouses, ils étaient les cousins des Mongols et les descendants des Suksin.  Au nord-ouest, les Xiongnu흉노 étaient des nomades de Mongolie centrale, peut-être à l’origine du clan Gim de Silla. Ils seraient nés du côté du lac Baïkal (actuellement en Russie) mais auraient subi l’influence des Gokturk et des Scythes. Les Gokturk sont considérés comme des Indo-Iraniens originaires de l’ancienne Parthe (Iran actuel), quant aux Scythes, il s’agit d’une branche des Turcs originaires du nord de la mer noire. A l’ouest de la péninsule, les Gokturk ont anéanti les Donghu동후, un autre peuple mongol nomade, ancêtre des Xianbei선비. Les Xianbei furent de puissants ennemis de la Corée mais aussi de la Chine. Finalement, Dongye et Okjeo étaient des tribus du nord de la péninsule de Corée.

Dongye était entouré par les Etats de Jinhan et Mahan, ainsi que par Okjeo et la commanderie de Nangrang낭랑. Leur territoire correspond actuellement aux provinces d’Hamgyeong du sud et de Gangwon (Corée du nord). Quant à Okjeo, son territoire correspond actuellement aux deux provinces nord-coréennes d’Hamgyeong et était entouré du royaume de Goguryeo, du royaume de Buyeo et de la cité-Etat de Gaema개마국. Dongye et Okjeo furent tous deux absorbés par le Goguryeo. D’après le groupe d’historiens se basant sur le Hwandangogi, le royaume de Joseon aurait été fondé dans la région de Liaoxi辽西 (actuellement entre les provinces chinoises de Hebei河北 et de Liaoning辽宁), s’étalait à l’est jusqu’en Corée du nord (péninsule de Liaodong辽东) et jusqu’à Beijing北京 à l’ouest (comprise). Si l’on se renseigne sur les chroniques historiques des Xianbei선비, on peut lire que Murong Huang慕容皝, fils de Murong Hui慕容廆(chef des tribus Xianbei), évoque l’origine du peuple à l’ouest de la rivière Liaohe辽河. C’est cet endroit qui a pris le nom de Liaodong. Les Xianbei선비 ont livré beaucoup de batailles en Chine et il est écrit que Murong Hui est devenu roi de Joseon après avoir vaincu les chinois de Hebei et de Laoxi. Les chinois ne réfutent pas cette possibilité mais ils rétorquent simplement, dans ce cas, que le Joseon était un royaume descendant des dynasties chinoises primitives des Shang 商 et des Qin秦.

Par contre, on sait que le 14è roi de Joseon, Jaoji Hwanung자오지환웅, est un Dongyi, tribu d’origine des Yemaek dont l’emplacement de fondation fut la région actuelle de Liaoning en Chine (après avoir quitté le bassin du fleuve Songhwa송화강au nord). De nos jours, nous savons que cette tribu a été en guerre contre les Shang et les Zhou 周, ce qui exclut l’appartenance du territoire de Joseon dans les empires chinois des Shang et des Qin. Selon les chinois, c’est d’après les Shang que fut établi le royaume de Yan ainsi que les états de Qi 齊. Pour les coréens, ceux-ci dépendaient du royaume de Joseon et plus tard, les Khitans Liao 遼朝, les Jin 晋 ainsi que les Qing 清 réclamaient être les descendants de Goguryeo et de Balhae (par conséquent descendants de Buyeo et de Joseon). Les coréens et les chinois attribuent l’invention des “Munja 문자” (première origine des Hanja) aux tribus Dongyi. Il apparaît aussi dans les chroniques historiques des Han de Chine que le Joseon était un grand royaume accolé à l’empire des Xiongnu.

La vision des chinois

Pour les chinois, accepter que le Joseon ne soit pas chinois, c’est perdre une grande partie de leur histoire primitive, et pourtant, le livre des Han apporte la preuve que le fondateur de la dynastie chinoise, l’empereur Gaozu 高祖, a combattu Jaoji Hwanung sur les champs de batailles, prouvant donc que le Joseon  n’était pas un Etat de Chine, dépendant des Shang, des Qin, des Zhou ou encore des Han. Si on se réfère à l’histoire du Hwandangogi, toutes les côtes chinoises actuelles du nord-est, dépendaient de Joseon, ce qui apporterait bien la preuve de l’appartenance des tribus Dongyi à l’origine de la Corée. Finalement, et selon les chroniques historiques des Liao, “Donggyeong Yo-yang Bu 동경요양부” serait le territoire d’origine de Joseon. Ce territoire se trouvant actuellement à l’est de Yingzhou (ancienne capitale des Khitans, actuellement Chaoyang 朝阳 en Chine), est Liaoyang 요양dans la province chinoise de Liaoning. En conclusion, je pense qu’il serait important pour chacune des parties concernées de s’asseoir autour d’une table et de collaborer. Ce qui importe le plus dans la résolution de ces disputes incessantes, c’est de trouver des sources sûres à propos des emplacements géographiques de chacune des tribus et chacun des États ayant formé la péninsule de Corée, la Mandchourie et la Chine à l’origine. A aucun moment les chinois et les coréens ne veulent admettre qu’ils viennent tous d’une seule et même origine et qu’à travers les siècles, la tribu d’origine et les tribus étrangères ont engendré des peuples de sang mixte.

La relique pouvant attester de la présence de plusieurs royaumes et non pas d’un seul empire chinois est de nouveau la dague en bronze. En effet, pendant l’ère de Joseon, on retrouve des similitudes assez flagrantes de cette dague avec des dagues retrouvées en Chine (dynasties des Zhou de l’ouest et de l’est) mais aussi en Mongolie (tribu Ordos), en Iran (Tribu Perse Akinakes) et dans la région du Caucase (Tribus Ananino et Karasuk de Scythie). En cherchant plus loin, j’ai trouvé une culture bien plus ancienne que les Dongyi, les Yemaek et les Han. Il s’agit de la culture Hongsan 훙산문화. Cette dernière est très intrigante et pourrait être à l’origine des disputes entre chinois et coréens mais aussi la clé de l’entente. Avant l’usage du “Jokbo 족보” (livre de la généalogie d’une famille), les coréens gardaient toutes traces de chaque naissance via des inscriptions en pierre. C’est de cette façon qu’ils connaissaient leurs ancêtres et c’est de cette façon qu’ils expliquent que les coréens étaient un groupe homogène jusqu’au 12è siècle (tout était gravé). Par après, la guerre avec les Mongols à donner suite à des mariages entre rois coréens et princesses mongoles. D’après les historiens, les populations de Goguryeo et de Baekje descendent directement de Buyeo (race pure Yemaek) et Silla-Gaya descendent de Joseon et des confédérations Han (Yemaek-Suksin). En fait, ils suivent un schéma. D’abord, ils descendent de la tribu Dangun Barkdal 단군박달. Ensuite la lignée des rois de ces dynasties était issue de la tribu Ye, la plus puissante tribu formant les Yemaek. Finalement, ces derniers ont formé les fédérations Han en se mélangeant aux Suksin. Ils pensent donc que les coréens sont originaires de la tribu de Barkdal.

Preuve tangible: registre des lignées familiales

L’histoire de chaque famille était donc reprise dans le Jokbo à partir de Goryeo et non avant. Cette histoire déterminait le statut de chaque personne dans la société coréenne. Pendant et après la dynastie Goryeo, les Jokbo de certaines familles ont été modifiés par l’invasion mongole. Si on se réfère aux ancêtres de Yi Seonggye 이성계, fondateur de la dernière dynastie Joseon 조선 en 1392 de notre ère, ils étaient de grands généraux sous Silla 신라 et Goryeo 고려 mais ceux-ci avaient épousé des femmes de l’élite mongole. Yi Seonggye est donc un descendant de race mixte coréenne et mongole tout comme le fut une partie de son entourage personnel et donc, par conséquent, une grande partie des rois de Joseon. A l’ouest, au Kazakhstan, il existe une similitude concernant les origines de fondation d’un clan par un certain Tangul ou Tangut, ressemblant étrangement à Dangun de Corée. Est-ce un hasard total ou Dangun de Corée est aussi à l’origine de la fondation de ce clan ? Il semblerait que certains historiens Kazaks rapportent l’existence d’une seule et même origine avec les coréens. Ils réfèrent leur Tangul ou Tangut comme un personnage légendaire dans leur histoire. Le Kazakhstan apporte (ou non) la preuve que Dangun n’est pas une invention coréenne comme le prétendent les chinois et les japonais. De plus, plusieurs reliques de l’âge du bronze coréen청동기 시대ont été retrouvées dans les plaines centrales kazaks ainsi qu’une couronne en or en provenance du royaume de Silla. Ces historiens essayent donc de donner un sens à la vie de Dangun en expliquant au monde occidental qu’il pourrait s’agir d’une personne comme l’a été “Jésus” en occident. En effet, les récits de l’époque ont dû transformer sa vie en plusieurs “faits extraordinaires”, ce qui a eu pour conséquence la création d’une religion proche du christianisme, où Dangun était la personne à vénérer. Cette religion a pu ne pas avoir le succès espéré comme le christianisme l’a eu en occident et les coréens n’ont aucune trace du passé des cultures semi-nomades extérieures à la péninsule pouvant attester ce fait historique. Cependant, les études archéologiques s’inspirant des dolmens ont démontré que ces constructions pourraient avoir servi de modèle d’expression des habitudes de la vie quotidienne puisqu’il n’existait pas, à proprement parler, de forme d’enregistrement il y a 4000 ans (à l’exception des pictogrammes).

Revenons-en aux Toungouses. Leur culture est une culture altaïque. La culture altaïque représente un groupe linguistique comprenant toute l’Asie centrale, les Mongols, les Mandchous, les Toungouses, les Inuits, les Coréens, les Turcs, les Japonais. D’un point de vue linguistique, tous ces groupes ont une grammaire identique, parfois plusieurs mêmes sons et un grand pourcentage de mots communs (pas Hanja). La langue altaïque est totalement différente de la langue chinoise actuelle parce-que ce genre se réfère aux mongoloïdes du nord et non pas à ceux du sud, comme les Chinois Han. Les Han du sud appartiennent génétiquement à la race des ethnies du sud-est asiatique, contrairement à ce qu’ils prétendent. Avec les Japonais, ils ont inventé une langue appelée “Sunda 순다” afin d’inclure la Corée comme partie intégrante de la sphère culturelle sino-japonaise. La plupart des personnes font aussi l’erreur de croire que les Toungouses sont issus des Esquimaux.

Les Inuits sont originaires d’un vrai groupe ethnique issu directement du Néolithique ancien (paléosibérien). Si on revient aux environs de 500 avant notre ère, on remarque, en fait, que les peuples tels que les Inuits, les premiers Coréens (Joseon) et les Japonais Yayoi (population de Corée) n’étaient pas si différents les uns des autres. Ils parlaient tous une langue commune et se comprenaient bien, ce qui avance donc la preuve qu’ils avaient tous bien un ancêtre commun (par contre il existait plusieurs dialectes au sein des tribus d’un même groupe ethnique). Les historiens estiment que la première migration des hommes venant d’Afrique, il y a 130.000 ans, concerne les peuples du sud-est asiatique tandis que la dernière migration des hommes venant d’Afrique, il y a 60.000 ans, concerne les peuples d’origines ouralo-altaïques et mongoloïdes. Cette population est celle qui peuplait le Joseon. Je vous rappelle que notre monde est divisé en 4 grands groupes ethniques humains connues comme étant les Négroïdes, Caucasoïdes, Mongoloïdes et Australoïdes.

Explication par la génétique et par l’ADN

Lors de grands débats et disputes concernant l’origine des peuples formant les états chinois, coréens et japonais, les historiens procèdent à des tests génétiques. En réponse aux tests récemment effectués, il apparaît clairement que les “races les plus pures”, représentant le nord-est asiatique, sont les Mongols et les Coréens tandis que les Chinois Han du nord se trouvent être un groupe mixte entre l’ADN coréen et l’ADN de la race Han du sud. Beaucoup d’écrivains natifs de Chine exprimeront l’inverse en mettant en cause les ressemblances des ADN coréen et japonais car ces auteurs se basent uniquement sur les preuves chinoises. En effet, ces deux nations ont toujours tenté d’éliminer l’histoire et la culture coréenne et la transformer pour se l’approprier. En fait, ils se basent sur l’histoire des peuples coréens du Joseon, lesquels ont immigré dans les dynasties chinoises des Shang et des Zhou, à partir de Beijing. Selon les chinois, la Corée ancienne est une colonie de la Chine et la Corée moderne est une colonie du Japon. La culture coréenne s’est développée à partir des cultures chinoises et japonaises. La Corée est une nation multi-ethnique créée par les Chinois, les Japonais, les Mongols et les Indiens et, par conséquent, les Coréens se trouvent être une branche principale des races chinoises et japonaises. Les coréens sont issus de l’Asie du sud-est et étaient, en fait, un peuple d’esclaves asservis aux chinois.

D’après les Coréens, les Chinois et les Japonais ont toujours voulu avoir l’hégémonie sur l’Asie du nord-est mais surtout sur la péninsule de Corée. Les Coréens avancent aussi l’idée que les Japonais ne savaient pas vraiment ce qu’était l’histoire et la culture de Corée puisqu’ils se référaient uniquement à leurs archives historiques, le “Nihon Shoki”(possible histoire copiée du royaume de Baekje). Celui-ci atteste un afflux de personnes originaires de la péninsule vers le Japon dans les premiers siècles de notre ère. De nos jours, nous savons que la photographie de l’ADN coréen ressemble à celui des Mongols et des Japonais, apportant donc une preuve de la possible même origine ethnique (plaines centrales de la péninsule coréenne – Silla et  Baekje). Ce qui est homogène ne se résume pas à expliquer le simple fait qu’un gène est évalué à 90% mais à l’heure actuelle, il y a un effet inverse puisque les tribus Sibériennes se trouvent être les minorités en comparaison aux Mongols, Chinois et Russes. A l’origine, elles étaient majoritaires.

Tribus du nord

Nom Emplacement Origine
Xianbei Fleuve Amur et Mongolie Tribu Donghu et Sibérie
Xiongnu Lac Baikal et Mongolie Inconnue (peuple turco-mongols)
Baishan Mohe Jilin-Baishan, Chine Sibérie occidentale
Heishui Mohe Heilongjian-Heshui, Chine Sibérie occidentale
Khitans nord-ouest de la Corée Sibérie occidentale
Toungouses nord-est de la Chine Sibérie occidentale
Dongokjeo nord-est de la Corée Sibérie
Bukokjeo Plaine est de la Corée du nord Sibérie
Dongye Gangwondo, Corée du nord Sibérie

Homogénéité des coréens?

Les coréens se considèrent comme “Danil Minjok Gukga 단일민족국가”, c’est-à-dire une ethnie homogène (une seule même origine). Or, après plusieurs tests génétiques, les scientifiques reconnaissent les Coréens et les Chinois Han du nord comme ayant des ADN proches mais aussi les plus “représentatifs” des peuples du nord-est asiatique. Toutes les contradictions évoquées par les chinois et les japonais pour prétendre que les coréens sont issus de la culture sud-est asiatique sont donc farfelues. De plus, en se référant aux archives historiques des Jin et des Song de Chine, ils apportent les preuves que les Coréens forment un peuple à part entière. Il semble même que les Jin et les Song de Chine confirment leur descendance depuis un ancêtre coréen dénommé Agolda et venant de Goryeo. Les Mongols ont aussi écrit dans leurs annales historiques qu’un certain roi des Jin de Chine, un dénommé “Habbu”, serait originaire de Goryeo. On peut donc en conclure qu’il existe une forte probabilité pour que les origines anciennes soient bien le lac Baïkal et la Sibérie, que la race ancienne soit bien mongoloïde et que l’ADN soit proche des Mongols. Pour ce qui est des origines modernes, il pourrait bien s’agir du nord de la péninsule, la race moderne serait mixte entre mongoloïde et coréen, et l’ADN moderne apporte donc bien la preuve de la proche parenté entre Coréen et Japonais, tous deux originaires de la péninsule.

Comparaison des ADN du nord-est:

1)° Mongols
ADN autosomique – Mongoloïde nordiste
ADN mitochondrial – Mongoloïde nordiste
ADN chromosome Y – Mongoloïde nordiste
Culture de base: Agriculture

2)° Chinois (Han)
ADN autosomique – Mongoloïde mixte
ADN mitochondrial – Mongoloïde sudiste
ADN chromosome Y – Mongoloïde mixte
Culture de base: Agriculture et pêche

3)° Coréen
ADN autosomique – Mongoloïde nordiste
ADN mitochondrial – Mongoloïde nordiste
ADN chromosome Y – Mongoloïde nordiste
Culture de base: Agriculture et pêche

4)° Japonais
ADN autosomique – Mongoloïde mixte
ADN mitochondrial – Mongoloïde mixte
ADN chromosome Y – Mongoloïde mixte
Culture de base: Agriculture et pêche

Référez-vous aux définitions en bas de page pour comprendre les termes de génétique.

Bien entendu, les japonais se réfèrent encore à leur Nihon Shoki, refusant l’approbation des preuves génétiques et archéologiques de leur appartenance au peuple coréen (ayant structuré les sociétés de l’archipel japonais à la période Yayoi). En fait, s’ils acceptaient cette origine, ils perdraient toute crédibilité historique et culturelle, et c’est notamment à cause de cela qu’ils interdisent l’accès de chercheurs coréens au Japon et dans leurs musées (au vu des vols des reliques coréennes lors de la colonisation japonaise en Corée en 1910 et du sac des tombes coréennes). En effet, 90% des trésors nationaux japonais ont, en fait, été volés et importés de Corée pendant la colonisation. Il semble toutefois que les historiens japonais acceptent une théorie d’appartenance au groupe ethnique chinois, tout en réfutant le lien avec la Corée afin de garder ce sentiment de “race pure”. Ce sentiment de rapprochement avec l’origine chinoise est récent car on sait bien ce que les japonais ont fait subir aux chinois pendant la seconde guerre mondiale (au vu des expériences bactériologiques que l’unité 751 a pratiqué en Mandchourie sur des civils chinois).

Les historiens coréens estiment alors que s’il n’y a soit disant pas de connexions entre les Japonais et les Coréens, alors aucun lien entre Baekje, Gaya, Goguryeo, Silla n’a été possible avec les Yamato (or les preuves archéologiques affirment le contraire). Dans ce cas, toutes les reliques d’origine coréenne retrouvées sur l’archipel ne devraient pas être considérées comme japonaises et maintenues au Japon. C’est dans cette optique que plusieurs fois par an, la Corée demande le renvoi de l’héritage culturel coréen pillé. Je conclus qu’à aucun moment les japonais ne prédominaient l’Asie du nord-est. Ils viennent bien d’une même branche des coréens. Il en est de même pour les Yamato, gouvernant le sud de l’archipel jusqu’aux îles Kyushu. Je pense qu’ils sont bien les descendants de populations coréennes anciennes, c’est-à-dire des Dongyi et Yemaek.

A retenir:

ADN autosomique: Il permet de déterminer l’existence du gène héréditaire prouvant l’appartenance d’un individu à ses deux parents.
ADN mitochondrial: Il permet de déterminer les changements des séquences génétiques par un prélèvement effectué sur une mitochondrie (plusieurs sont présentes dans une cellule). Il détermine aussi la probabilité de l’existence d’un lien de parenté du côté maternel.
Chromosome Y: Il est présent uniquement chez les hommes et révèle des informations sur la lignée du côté paternel.
Mongoloïde: En raciologie, ce terme désigne la race/l’ethnie mongole “homogène”

 

Source: Galant Thomas, Histoire de la Corée vol 1: Théories des origines, ISBN 978-2-9601765-0-6 

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