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Concernant la politique coréenne, les enjeux actuels sont différents. Depuis Kim Dae Dung et Roh Moo Hyun,le parti du centre gauche a une fenêtre de tir.

Washington est froid par rapport à ce parti qui est favorable à de meilleurs rapports avec le Nord et contre ce fameux bouclier anti-missiles.

L’inquiétude vient de la crise qui pointe le bout de son nez. Pour le moment, elle est assez invisible malgré le chômage inquiétant des jeunes. J’imagine que les Coréens vont bouder la présence des étrangers, ici, qui leur prennent leurs jobs. Mais cela va poser un vrai problème, notamment dans les domaines de la science et de l’ingénierie.

Je pense que les vrais challenges seront donc de renouer avec des partenaires asiatiques forts et unis dans la stabilité, de gérer cette immigration intéressante dans le transfert de technologies mais de moins en moins utile…

La mise en place d’une politique de natalité va être un enjeu important, en mettant en place un système de contributions à l’éducation provenant des entreprises.

Et cela, malgré la réticence des Coréens face aux chaebols… Seuls, ceux-là, seront capable de pourvoir ce service qui sera une véritable négociation sociale.

Il va falloir à priori offrir des ponts aux Kyopos qui ne sont pas métissés.

Je rappelle que les visas F4 et E3( Kyopos américains il me semble) requièrent un abandon de la nationalité coréenne des parents. Ainsi, le Coréen qui a une propension plus importante à se métisser, n’aura pas de descendance coréenne.

Tout est à prendre au cas par cas et en particulier avec ce qui concerne un niveau d’investissement durable.

A priori, les professions qui ont encore de l’avenir pour les Français en Corée proviennent de l’éducation, la gastronomie et le divertissement puisque de plus en plus de Coréens reviennent d ‘Europe et notamment de France en ayant acquis un savoir faire français.

Trouver la bonne idée que les Coréens n’ont pas eu est très complexe. Encore faut-il savoir la mettre en place… La cible est différente tout comme le consommateur et les partenaires.

 

Ce qui marche en dehors ne fonctionnera pas forcément en Corée.

Ce pays est l’un des plus complexes au monde parce que beaucoup de choses y paraissent simples mais c’est un écran qui cache le vrai film…

La réalité, c’est que le rêve coréen dure en général moins de cinq ans.

Ryosei